Equinoxes - A graduate journal of French and Francophone Studies - Issue 4
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Return to Equinoxes, Issue 6: Automne/Hiver 2005-2006
Article ©2006, Emilie Cauvin

 

Emilie Cauvin, Université de Nice

L’EAU, ÉLÉMENT MALÉFIQUE, OU DE LA NÉCESSITÉ D’UNE INSTRUCTION CHRETIENNE SUR LE DANGER DES BAINS PUBLICS EN 1720

En ce premier quart du XVIIIème siècle, l’eau continue d’être un élément que l’on ne connaît pas totalement, ce qui entraîne pour conséquences, des croyances souvent erronées eu égard à son utilité. Aussi Gouttard, pourtant médecin ordinaire du Roi et de Madame la Dauphine, « avoue-t-il », selon ses propres termes, au chapitre IV de son Traité des eaux minérales d’Abbecourt (1718), que l’eau en tant que « boisson ordinaire […] ne convient pas à tout le monde et à tous les tempéraments » (246) mais généralement aux « gens vifs » (246). Dès lors, se tenir en bonne santé se révélait la condition préalable à toute absorption d’eau. Cependant, « le risque » ne résidait pas seulement dans le fait d’avaler de l’eau : être au contact de ce liquide pouvait amener à des répercussions néfastes sur la santé. C’est ce que tend à démontrer l’Instruction chrétienne sur le danger des bains publics (1720). Son auteur, malheureusement resté anonyme, s’applique à persuader, voire à convaincre son lecteur du péril encouru par celui-ci lors de ce que l’on qualifierait aujourd’hui de « son devoir d’hygiène ». Ainsi, face à une certaine rigueur de l’exposé de cet auteur anonyme, se heurtent les inepties d’un contenu sans fondement qui amènent le lecteur à s’interroger sur la véritable visée de ce texte.

En premier lieu, cet anonyme, qui livre en 1720 ce texte dont le but annoncé est de mettre en garde contre les effets secondaires d’un contact trop régulier avec l’élément liquide, s’applique à mener sa démonstration selon une rigueur toute méritoire. En effet, l’auteur choisit de présenter cette Instruction sous la forme de questions/réponses. De cette façon, le message, que le titre nous dit « chrétien » devient plus abordable, moins catégorique que ne le serait, à titre d’exemple, un sermon. Plus proche de son lecteur, cet auteur ne lui en laisse pas pour autant la parole, ou du moins, l’occasion de penser à une opinion différente. En d’autres termes, les questions qui sont soulevées n’attendent en aucun cas de réponse autre que celle formulée par l’auteur. A titre d’exemple la première interrogation du texte qui n’est autre qu’une question rhétorique :

L’indiscrétion avec laquelle une infinité de personnes, et surtout les enfants, prennent le bain n’est-elle pas nuisible au corps, aussi bien qu’à l’âme ? (293)

Une seule et unique réponse est envisageable ; c’est celle que livre l’auteur : « Très nuisible »(293). Ainsi, en ne laissant ni le temps, ni la place, ni le loisir au lecteur de réfléchir à la question préalable, l’auteur consolide sa démonstration. De plus, existerait-il de meilleur procédé pour cet auteur que de prouver tout de même la véracité de ses propos en étayant sa réponse, et en faisant fi de l’inutilité d’un tel développement ? Ce dernier prend malgré tout le temps de s’exprimer sur une dizaine de lignes. Réduisant au maximum l’espace de liberté du lecteur, l’auteur poursuit sa démonstration en adoptant une organisation méthodique pour son texte. Aussi la deuxième réponse de cette Instruction se découpe-t-elle typographiquement en quatre points chiffrés notés, selon une structure logique et claire, en un premièrement (1), un deuxièmement (2)… De même, la troisième réponse qui précise les « précautions […] à prendre à l’égard du bain » (295) est subdivisée suivant trois critères précis que l’auteur indique et explicite. Ce dernier considère la préparation que nécessite un bain en fonction du « lieu » (295) de cette toilette, de « la compagnie » (295) liée à cet acte et de la « manière » (295) de procéder. Méthodiquement, l’auteur expose chaque critère en annonçant le thème qu’il s’apprête à traiter et en apposant deux points après celui-ci (ponctuation qui appelle une explication) :

Pour les lieux : c’est de le [le bain] prendre en des lieux écartés de la vue du monde, ou même couverts, s’il est possible. Pour la compagnie : […] (295)

En organisant méticuleusement et méthodiquement son texte, cet auteur tend à conférer à ses propos tout le sérieux qui caractérise une Instruction chrétienne.

Cette volonté de rédiger un essai valable et solide se perçoit également dans la légitimation (somme toute assez relative) suscitée par la référence à d’« habiles médecins » (293) et par le caractère concret de cet exposé que « l’expérience ne justifie que trop souvent » (294). De même, l’usage de termes savants concourt au sérieux des propos. En effet, afin d’attribuer une plus grande valeur scientifique à ses dires, le rédacteur ne lésine pas sur l’accumulation du vocabulaire médical désignant des affections :

[le] sang, s’arrêtant dans quelques parties, s’y extravase, y produit des inflammations telles que la pleurésie, la péripneumonie, l’inflammation du foie et d’autres parties, qui causent des maladies dangereuses et souvent mortelles. (294)

Tous les « dangers » du bain sont ici retranscrits : outre la « pleurésie » (294) qui pourrait effectivement se déclencher après avoir pris froid, l’auteur met en garde, non pas contre une pneumonie, mais contre une maladie beaucoup plus grave : la « péripneumonie » (294) (l’ajout du préfixe révèle ici une volonté d’exagération évidente). Exagération, mais surtout méconnaissance totale du sujet traité puisque sous ce terme « fourre-tout » se regroupent, à l’époque, des maux aussi disparates que « des maladies pulmonaires, des douleurs d’origine vertébrale et abdominale, des pneumopathies aiguës, des tuberculoses ou encore des abcès du poumon ». Les expressions « inflammation du foie et d’autres parties » (245), « maux de tête, de poitrine, d’estomac, fièvres, rhumatismes, goutte, et une infinité d’autres incommodités considérables » (293) participent elles aussi de cette imprécision médicale criante. D’après l’auteur, le contact de l’eau serait cause de toutes les maladies, pratiquement sans exception : il faut tout de même avouer que le lecteur de 1720 a de quoi s’inquiéter !

Ainsi, sous la volonté apparente de tirer cette Instruction chrétienne, du point de vue de la forme, de l’agencement des propos (sans toutefois recourir à l’hypothèse), vers le genre sérieux qu’est le traité scientifique, l’incohérence des discours amène le lecteur à douter de la validité et de la pertinence d’un tel texte.

Dès lors, certains éléments interpellent le lecteur quant au gage de sérieux pourtant présupposé par ce type de texte. En d’autres termes, cette Instruction chrétienne sur le danger des bains publics ne se révèlerait-elle pas être davantage un pastiche, l’auteur anonyme se plaisant à adopter toute le rigueur méthodique, du point de vue de la forme (mais certainement pas du contenu, bien au contraire), de la bulle Unigenitus Dei Filius (1713) du pape Clément XI, de reprise mot à mot, afin d’éviter toute tactique de défense, des cent une propositions du Nouveau Testament en français avec des réflexions morale sur chaque verset (1671) de Pasquier Quesnel ? Son dessein ne serait-il pas, par conséquent, de railler plus que de prévenir ? Le texte lui-même fournit les réponses à de telles interrogations. En effet, la surabondance d’appellations de maladies lues précédemment ne sert aucune argumentation (le paragraphe finissant sur le mot « mortelles » (294) et le paragraphe suivant n’expliquant pas comment ces maladies pourraient se déclencher) mais permet à l’auteur de s’appuyer sur la peur de ses lecteurs. Il avait déjà eu recours à cette pression psychologique dans sa première réponse :

Très nuisible. Car sans parler des accidents fâcheux qui arrivent souvent, et dont les tristes victimes font toutes les années la désolation de plusieurs familles, combien de maux viennent du bain indiscrètement pris ? (293)

L’auteur conclut en révélant la seule voie de guérison possible à un mal dû à une eau, dès lors, maléfique : il s’agit d’une intervention divine :

C’est une espèce de miracle que ces sortes de personnes en échappent sans maladie, ou sans quelque incommodité notable. (293)

Pour ce début de siècle où « les sciences naturelles s’étaient complètement renouvelées, qui demeuraient à la mode et qui continuaient à susciter un vif intérêt » (293), la réponse laisse quelque peu perplexe…

L’auteur ne justifie pas ce qu’il avance et quand il désire apporter plus de poids à ses propos en usant d’un argument d’autorité, ce dernier oublie de mentionner précisément d’où il tire cette information, qui plus est, n’est même pas une citation littérale, mais plutôt une réminiscence. Enfin, la pertinence de ses dires se trouve mise à mal par la référence même donnée par l’auteur puisqu’au lieu de profiter de la renommée d’un grand médecin, celui-ci évoque un poète :

Juvénal attribue à cette imprudence, aussi bien qu’à l’intempérance, plusieurs morts subites qui arrivaient de son temps. (294)

C’est peut-être en raison de cette préférence pour la littérature que ce rédacteur se plaît à user d’expressions poétiques qui, par leur manque de rigidité scientifique, finissent par défaire la démonstration de cette Instruction. Ainsi, les bains pris « sans précaution » (293) mènent inexorablement « au tombeau » (294) puisqu’ils n’ont pas été reçus en compagnie de personnes « très sages » (296), voire « extrêmement sages » (295). Ces adverbes à valeur intensive font ici sourire le lecteur par l’objectivité lacunaire qu’ils véhiculent.

Ce défaut de neutralité se manifeste également dans l’amalgame opéré volontairement par l’auteur au sujet de la qualité des eaux : sont mis sur un même plan, c’est-à-dire celui des « eaux dormantes » (294), des points d’eau aussi divers qu’un « étang » (294), « des eaux boueuses » (294) ou encore « les égouts des villes » (294). Cette assimilation partiale réfute, une fois de plus, le caractère sérieux et scientifique de cette Instruction.

Il convient dès lors de rappeler ici le titre complet de ce texte : il est question d’une Instruction chrétienne sur le danger des bains publics. La visée ne serait finalement pas de dénoncer en quoi l’eau serait un vecteur d’épidémies comme l’auteur avait tenté de le faire croire dans les premières réponses de son exposé, mais plutôt de dénoncer le pouvoir maléfique lié à l’eau, et plus précisément, aux « bains publics ». La menace de l’eau et la perdition associée à celle-ci tient plus à la « manière » (295) dont le baigneur entre en contact avec l’eau que du contact lui-même. Ainsi, après avoir tenté d’effrayer le lecteur en insistant sur l’insalubrité de cet élément et ses conséquences, l’auteur se contredit littéralement :

Il est visible par ces remarques [la série de maladies] […] que le bain pris avec précaution est utile à la santé, en ce qu’il rafraîchit et humecte le corps, qu’il facilite la transpiration, et tempère l’ardeur du sang. (294)

Cette phrase lapidaire sur les bienfaits de l’eau est tout de suite prolongée par les menaces occasionnées non plus par l’eau, mais par la façon adoptée par le baigneur pour s’immerger :

Au contraire [le bain] pris indiscrètement, avec excès, ou à contretemps […] produit des effets tout opposés, cause plusieurs maladies, et souvent même la mort. (294-295)

Le mal réside donc, au risque de nous répéter mais la formule vaut l’itération, dans l’indiscrétion, l’excès et/ou le mauvais moment choisi pour prendre son bain. De toute évidence, le passage du traité scientifique au traité de morale est tout à fait visible. En outre, afin de ne laisser aucun doute sur le message à délivrer au lecteur, une question vient préciser le genre de mesures à prendre avant un bain :

Quelles sont les précautions de pudeur et de modestie qu’il faut prendre à l’égard du bain ? (295)

C’est pour répondre à cette question que l’auteur s’est employé à détailler les préparations relatives aux « lieux » (295), à la « compagnie » (295) et à la « manière » (295). La bienséance religieuse serait alors la raison primordiale à la prudence lors du bain :

Un chrétien doit avoir partout une extrême pudeur. (295)

Toutefois, cette sentence éminemment canonique est suivie d’une extension beaucoup plus irrévérencieuse, aux sous-entendus blasphématoires :

On sait jusqu’où les Saints ont poussé les précautions, par la crainte de la [la pudeur] blesser dans les moindres choses. (295)

L’emploi du « on » impersonnel qui fait écho au « chrétien » de la phrase précédente, l’usage du verbe prosaïque « ont poussé » ainsi que de l’adjectif « moindres » dont la connotation dénonce l’intérêt porté au détail, visent à railler cette attitude chrétienne plus qu’à ériger en exemple ces précautions dictées par la religion.

Immédiatement, pour ne pas éveiller les soupçons d’un lecteur trop attentif ou d’un quelconque censeur, l’auteur fait mine de rattacher sa question aux problèmes médicaux :

Quelles sont les précautions de prudence qu’il faut prendre à l’égard du bain, par rapport à la santé ? (295)

Pour noyer habilement le poisson dans l’eau, oserions-nous écrire, l’auteur rédige des recommandations, somme toute assez normales et attendues. Il avertit de :

ne point prendre le bain lorsqu’il est trop froid, ou qu’on est trop échauffé, de crainte de passer trop subitement d’un grand chaud à un grand froid, ce qui est toujours très dangereux ; de la prendre le matin ou le soir, éloigné au moins de deux heures du repas ; de le prendre dans une eau claire, coulante, et suffisamment échauffée par les rayons du soleil ; de n’y pas trop rester ; de ne pas s’agiter violemment dans l’eau, ni après en être sorti ; de se tenir chaudement et tranquillement après l’avoir pris. (295)

Le lecteur est rassuré : d’abord parce que l’auteur lui livre les solutions au problème du bain, mais surtout parce que durant ce long paragraphe sans intérêt véritable, l’auteur lui fait oublier les paroles impies proférées auparavant. Une fois l’ordre revenu, une nouvelle question se fait jour : le ton devient désormais celui d’un traité d’éducation prodiguant des conseils aux parents :

Quel est le devoir des pères et des mères à l’égard de leurs enfants, par rapport aux bains ? (295)

La réponse apparaît toutefois beaucoup moins sérieuse que ce que le lecteur est en droit d’attendre d’une question didactique : l’auteur n’établit nul avis pédagogique, mais en profite pour aborder des thèmes licencieux :

C’est de ne point souffrir qu’ils y aillent, comme ils le font si souvent, sans nécessité ; par légèreté, ou libertinage ; en compagnie d’autres jeunes gens de leur âge, ou d’autres personnes vicieuses, dont l’exemple et les discours pourraient les corrompre ; ni qu’ils se baignent ainsi publiquement, et sous les yeux du monde ; ni qu’ils le fassent autrement qu’avec les précautions ci-dessus expliquées et pour cela ne point souffrir qu’ils y aillent en d’autre compagnie qu’en celle de quelque personne très sage ; de ne s’en rapporter pas aisément à d’autres qu’à eux-mêmes ; et alors se conduire eux-mêmes avec toute la pudeur qu’ils doivent leur inspirer. (295-296)

Le réel « danger » de cette pratique d’hygiène résiderait, malgré tous les efforts concédés à cet auteur anonyme pour faire croire que l’eau ne peut que véhiculer des maladies et donc être source d’affections diverses, dans le voyeurisme, voire le libertinage de mœurs qui découleraient de ces corps mouillés dans un bain. Cette étude qui tendait vers la légitimité scientifique (sans toutefois atteindre cet objectif) n’aurait alors eu d’autre but que de dénoncer un certain affranchissement du corps plongé dans l’eau. Mais s’agit-il réellement d’une dénonciation du libertinage ou plutôt d’une occasion pour mieux en parler, c’est-à-dire de conseiller à rebours les apprentis libertins, et, par conséquent, pasticher ceux qui condamnent une certaine liberté-libéralisation des comportements sexuels ? Le dernier couple de question/réponse permet de solutionner ce sujet :

Demande. Quels sont les motifs qui doivent déterminer les pères et les mères à être attentifs et fermes sur cet article ?

Réponse. La crainte de perdre leurs enfants et de se perdre eux-mêmes. (296)

Bien évidemment, cet habile auteur anonyme maintient jusqu’au dernier mot l’ambiguïté des tons qui caractérise son texte. Un lecteur fervent de croyances religieuses pouvait y lire un précepte digne d’un verset biblique : s’adonner au libertinage ne peut mener qu’aux Enfers. Mais un lecteur plus critique à l’égard de la religion y percevait un jugement ironique sur la foi chrétienne : l’auteur met en évidence ici, non pas l’amour et la confiance qu’un fidèle peut avoir en son Dieu, mais la peur, la « crainte » constante avec lesquelles vit tout dévot. Finalement, sous prétexte de rapporter une volonté divine qui clame la méfiance vis-à-vis de l’eau et des bains, l’auteur démontre véritablement la facilité avec laquelle tout croyant un peu trop obtus peut être manipulé.

En définitive, sous couvert de mettre en garde contre la pratique des bains dont l’eau pouvait être vecteur de maladies, l’auteur anonyme de cette Instruction chrétienne sur le danger des bains publics s’est appliqué non pas à exposer les « dangers » des bains, mais bien plutôt à dénoncer, à railler les « dangers » d’une foi aveugle. Le contraste entre le thème abordé et le manque de connaissances de l’auteur sur ce sujet éclaire la signification de ce texte. En fermant volontairement les yeux sur les progrès relatifs au thème de l’eau en ce début de XVIIIème siècle où les études scientifiques se multiplient (Mémoire sur la manière de rendre l’eau de mer potable, 1717 ; Observations physiques du capitaine Perry sur l’évaporation des eaux, 1717 ; De Hautefeuille, Nouveau système du flux et reflux de la mer, thalassamètre et baromètre maritime, 1719…), l’auteur dénigre le savoir potentiel de son lecteur (qui a certainement au moins eu vent des découvertes largement répandues sur le traitement des eaux et sur l’utilité de cet élément pour de nombreuses pathologies). Il procède comme le fidèle qui écarte sciemment le bien-fondé des démonstrations scientifiques pour ne pas perturber sa croyance en un Dieu créateur et tout puissant. Libéré de cette contrainte de rigueur scientifique, l’auteur se plaît dès lors à dresser un pastiche en usant de la prétérition : en prévenant de la libération des mœurs, cet auteur anonyme décrit comment la pratique du « bain public » peut devenir une occasion de libertinage. Traité sérieux, pastiche habile, petit guide pour le libertinage ? Cette Instruction chrétienne sur le danger des bains publics recèle en son sein une hybridation des genres finement soutenue qui pourrait faire figure d’exemple en ce siècle toujours à la recherche de formes littéraires nouvelles.


Emilie Cauvin prépare un Doctorat de Lettres Modernes à l’Université de Nice (France). Elle consacre sa thèse à l’étude des Œuvres complètes de Madame Riccoboni, écrivain-femme du XVIII ème siècle.


Bibliographie :

Anonyme. « Mémoire sur la manière de rendre l’eau de mer potable, 1717 ». La petite Vertu, huit années de prose courante sous la Régence. Anthologie. Eds. CHAILLOU, Michel, SALTIEL, Michèle. Paris : Seuil, 1990. 156-162.

Anonyme. « Observations physiques du capitaine Perry sur l’évaporation des eaux, 1717 ». La petite Vertu, huit années de prose courante sous la Régence. Anthologie. Eds. CHAILLOU, Michel, SALTIEL, Michèle. Paris : Seuil, 1990. 180-184.

Chaillou, Michel, Saltiel, Michèle, eds. La petite Vertu, huit années de prose courante sous la Régence. Anthologie. Eds. Paris : Seuil, 1990. 293-296.

De Hautefeuille. « Nouveau système du flux et reflux de la mer, thalassamètre et baromètre maritime, 1719 ». La petite Vertu, huit années de prose courante sous la Régence. Anthologie. Eds. CHAILLOU, Michel, SALTIEL, Michèle. Paris : Seuil, 1990. 264-266.

Gouttard. « Traité des eaux minérales d’Abbecourt, 1718 ». La petite Vertu, huit années de prose courante sous la Régence. Anthologie. Eds. CHAILLOU, Michel, SALTIEL, Michèle. Paris : Seuil, 1990. 244-247.

Viguerie, Jean de. Histoire et dictionnaire du temps des Lumières, 1715-1789. Paris :Robert Laffont, 1995. 293.